Si tu crois encore que l’UX est une affaire de graphistes et que les mots sont là pour décorer… il est temps de revoir la copie. L’UX Writing, c’est ce qui donne vie à ton interface. C’est ce qui permet à un visiteur de comprendre ce qu’il peut faire, pourquoi il devrait le faire, et surtout, ce que ça lui apporte.
Ce n’est pas un effet de mode. C’est un levier de conversion aussi puissant qu’un bon design ou un tunnel fluide. Mal exploité, c’est une occasion perdue à chaque clic.
Les mots ne sont pas neutres
Sur un site, aucun mot n’est anodin. Quand tu écris “Envoyer”, “Soumettre” ou “Continuer”, tu envoies un signal. Si ce signal est flou, froid ou impersonnel, tu risques de perdre des utilisateurs en route.
Un bon UX writing ne se voit pas. Il se ressent. Il aide ton visiteur à avancer sans qu’il ait à réfléchir. Il réduit le doute, élimine le jargon, et humanise le parcours.
Les erreurs les plus fréquentes (qu’on voit tous les jours)
Tu veux quelques exemples concrets ? En voici, mais promis, pas de liste à rallonge cette fois :
Tu as probablement déjà vu ces boutons “Cliquez ici” sans contexte, ou des formulaires avec un champ “Nom complet” suivi d’un “Téléphone” sans explication sur l’usage qui en sera fait. C’est typiquement ce qui crée de la méfiance.
Autre erreur fréquente : les messages d’erreur trop techniques (“Erreur 500 – Internal Server Error”) ou les confirmations vides de sens (“Votre message a bien été envoyé”). Tout ça peut être réécrit pour guider avec empathie.
Comment écrire mieux (sans devenir copywriter)
Tu n’as pas besoin d’être écrivain. Tu as juste besoin de penser comme un utilisateur. Pose-toi ces questions à chaque fois que tu écris un mot sur ton site :
- Est-ce que c’est utile ou juste “joli” ?
- Est-ce que ça répond à une question implicite de l’utilisateur ?
- Est-ce que c’est clair du premier coup d’œil ?
- Est-ce que ça reflète ma personnalité de marque ?
Et surtout : est-ce que j’aimerais lire ça, moi ?
Quelques conseils pratiques (et applicables dès aujourd’hui)
Voici des exemples simples qui peuvent faire une vraie différence :
- Préfère un bouton “Recevoir mon devis gratuit” plutôt que “Soumettre”.
- Remplace un champ “Téléphone” par “Votre numéro (on ne vous appellera pas sans votre accord)”.
- Dans une 404, ajoute une touche d’humour ou un lien direct vers la page d’accueil, au lieu de laisser un message froid.
Et n’oublie pas : ce que tu écris doit résonner avec l’état émotionnel de l’utilisateur. Un message d’erreur doit rassurer. Un formulaire doit guider. Une étape finale doit célébrer.
En résumé
L’UX Writing n’est pas un bonus. C’est un élément central de ton interface. Il ne s’agit pas seulement de trouver “les bons mots”, mais de créer une expérience où le langage devient un levier d’action.
Chez Bluekam, on accorde autant d’importance au texte qu’au design ou au code. Parce qu’au final, ce sont les mots qui parlent pour toi. Et s’ils sont bien choisis, ils peuvent transformer un visiteur hésitant en client convaincu.
Que tu sois à Lille, Paris, Amiens ou Beauvais, on peut t’aider à parler plus juste, plus clair… et plus efficace.