Un site lent, c’est un peu comme un magasin où la porte d’entrée coince. Les visiteurs ne patientent pas : ils partent.
La performance web n’est pas seulement un critère technique, c’est un facteur décisif pour l’expérience utilisateur et le référencement.
Pourtant, certaines erreurs reviennent encore et encore.
Des images trop lourdes
C’est la première cause de lenteur.
Des visuels non compressés ou mal dimensionnés peuvent alourdir une page de plusieurs Mo.
Nous en parlions déjà dans notre guide Optimiser les images pour le web.
👉 Pour aller plus loin, l’outil PageSpeed Insights de Google permet de tester vos pages et identifier les médias trop lourds.
Trop de JavaScript inutile
Certains sites chargent des librairies entières pour n’utiliser qu’une fonction.
Résultat : des scripts lourds qui bloquent le rendu et ralentissent l’interactivité.
Un audit avec Lighthouse est un bon moyen de repérer ces excès.
Ne pas utiliser le cache
Sans mise en cache, chaque visiteur recharge tout le site comme si c’était la première fois.
Mettre en place un cache serveur ou navigateur permet de diviser le temps de chargement par deux ou trois.
📌 Dans notre article sur les sauvegardes 3-2-1, nous expliquons comment allier sécurité et optimisation technique.
Hébergement sous-dimensionné
Un site hébergé sur un serveur trop faible peut s’effondrer au moindre pic de trafic.
Choisir un hébergement adapté à la taille et aux ambitions du projet est un investissement rentable.
Ignorer les Core Web Vitals
Google mesure désormais la rapidité perçue, la réactivité et la stabilité visuelle.
Un mauvais score en LCP, FID ou CLS peut coûter cher en SEO.
Découvrez comment les mesurer et les améliorer dans notre article sur les Core Web Vitals.
Conclusion :
La performance web repose rarement sur une seule erreur. Ce sont souvent plusieurs petits détails qui, cumulés, ralentissent un site.
En les corrigeant progressivement, vous gagnez en fluidité, en SEO… et surtout, en satisfaction utilisateur.